La féminité… Parlons-en!

Nous sommes dans une ère où les rôles, hommes et femmes, sont en reconstruction. En regardant ce qui se passe chez nous et dans le monde, tous les renoncements de l’abus de pouvoir à différents niveaux sont bien le reflet de cet appel à la transformation. Nous avons besoin de plus de clarté pour être en équilibre et libre, ne pensez-vous pas? L’objectif ici n’est pas de développer l’enjeu au niveau social, économique, politique et environnemental, mais bien au niveau personnel en lien avec notre identité et dans nos rapports relationnels, car tout part de là!

Les rôles d’hier à aujourd’hui

Dans le passé, les rôles de la femme et de l’homme étaient préétablis, disons selon leur structure physiologique, pour la survie de l’espèce. En général, la femme qui enfante et s’occupe de la progéniture avec un rôle «muet»… soit belle et tais-toi. Et l’homme, celui qui est «le protecteur», le pourvoyeur et même par l’histoire de notre humanité, le dominateur. Tout comme le règne animal, la compétition d’un côté pour être choisie «la plus belle et la plus séductrice», et de l’autre côté, le plus fort et dominant pour s’accoupler. C’est ce qui était enseigné et transmis autant par l’éducation que la pression sociale… et encore aujourd’hui?!

Enlever le voile

Nous pouvons parler longtemps des jeux de pouvoir bourreau/victime. Mais aujourd’hui, en tant que femme, je crois qu’il est important de dénoncer le rôle du bourreau, certes, mais aussi de dénoncer le rôle de la victime que nous avons accepté et même transmis, nous, entre femmes. Il est touchant de voir comment, même de nos jours, la femme ne s’approprie pas encore totalement son identité et sa destinée. Je suis toujours stupéfaite de voir et d’entendre les femmes qui se sentent coupable d’exister, coupable de prendre une place, et même qui demandent la permission de le faire. Et même croyant qu’en transformant son apparence et son allure physique que la femme devient souveraine et libre!

Choisir sa destinée et se créer

S’honorer, c’est se donner le droit à la vie! Assumer sa féminité c’est sortir des jeux de pouvoir et de choisir d’être libre par la connaissance de soi approfondie… Qui JE SUIS! De réaliser comment la pression sociale est présente et de ne pas se laisser définir par l’image ni par l’extérieur, mais bien de définir sa propre identité. Ce chemin demande de l’investissement en soi, certes. Sortir du rôle de la victime, c’est prendre sa place pour rétablir l’équilibre et l’équité sur notre planète, et ceci doit débuter en nous! Soyons debout, honorez votre féminité sur le chemin de la liberté d’Être… Osez Être!